«Des centaines de milliers de Flamands y ont déjà participé. Outre les effets positifs sur les participants, la campagne a un large impact social. En raison de la Tournée Minérale, les gens ont beaucoup de conversations sur l'alcool. 2 Flamands sur 3 notent que l'alcool fait l'objet d'une plus grande attention aujourd'hui qu'il y a quelques années. Le soutien à l'adoption de mesures comme le relèvement de l'âge minimum ou l'interdiction de la vente d'alcool dans les stations-service est en hausse.»
«Que les participants diminuent en moyenne de 20% leur consommation d’alcool 6 mois après la Tournée(1), sachant que le Belge boit encore trop par rapport aux recommandations. Ce programme de prévention met l’accent sur la (sur)consommation d’alcool, dont on parle assez peu, y compris en consultation. D’autre part, ce défi montre des bienfaits immédiats. 9 participants sur 10 témoignent d’au moins un des bienfaits, à commencer par des économies d’argent, un meilleur sommeil ou encore plus d’énergie le matin.»
«C’est le principe! 70% des participants le font de manière orthodoxe. Même le fait de diminuer sa consommation, de s’octroyer un ou deux Joker sur le mois, reste une démarche intéressante car leur consommation globale diminue et ils ont l’occasion de tester leur rapport à l’alcool. C’est aussi l’occasion de se dire: «J’ai besoin de soutien». Il existe un «treatment gap» (2) estimé à 90%: les 10% qui ont un problème avec l’alcool finissent par consulter. Voici pourquoi il est important de mettre cela en avant.»
«Février permet de réfléchir à la façon dont on gère l'alcool. Les enquêtes menées par Indiville lors des précédentes éditions l'ont confirmé: plus de 4 participants sur 5 ont trouvé que la Tournée Minérale était une expérience positive. On se sent frais, mieux dans sa peau, détaché des habitudes malsaines et de la pression sociale. On retrouve la liberté grâce à la Tournée Minérale.»
(1)Source: Université de Gand (2)Le «treatment gap» est l’écart entre le nombre de sujets atteints d’un trouble, et le nombre de sujets pris en charge pour ce trouble. Les troubles addictologiques, comme l’alcoolisme, figurent parmi ceux avec le «treatment gap» le plus élevé. Univers Santé: https://www.univers-sante.be/ VAD: https://www.vad.be/ De Druglijn: https://www.druglijn.be/
Dr Émilie Poitoux: «Il faut veiller à utiliser des eaux qui contiennent moins de 500 mg/L de résidu sec. Par résidu sec, j’entends nitrate, fluor ou encore sodium, qui sont des minéraux. Un petit logo est souvent présent sur l’emballage d’une bouteille d’eau, indiquant si elle convient à la préparation des aliments du nourrisson. Elle n’est toutefois pas toujours présente, mais les parents peuvent se fier à la règle des 500 mg/L de résidu sec en lisant l’étiquette.»
«Les reins du bébé sont dits "immatures". Les eaux trop minéralisées peuvent fatiguer, surcharger et abîmer ses reins. Pour le nourrisson, une part excessive de nitrate dans l’eau peut constituer un danger. Le tube digestif est immature, les nitrates ingérés se transforment en nitrites et viennent se fixer sur l’hémoglobine des globules rouges empêchant de ce fait leur oxygénation. Il y a par conséquent un risque de méthémoglobinémie, ce qui peut causer des cyanoses: les fameux bébés à la teinte bleutée.»
«En bouteille, hormis la règle du 500 mg/L de résidu sec, non. Pour l’eau du robinet, oui. Il faut d’abord attendre que le nourrisson ait entre 4 et 6 mois. Il faut utiliser de l’eau froide et ne surtout pas mettre d’eau chaude directement dans le biberon. L’eau froide permet d’éviter les micro-organismes. N’hésitez pas à laisser couler l’eau un petit peu avant de la mettre dans le biberon. Il faut aussi faire très attention aux vieilles maisons qui datent d’avant 1948, car elles peuvent contenir du plomb. C’est très toxique pour les nourrissons. Il faut également bien entretenir son robinet, le détartrer et éviter l’eau filtrée provenant d’un adoucisseur. Enfin, je conseille l’utilisation de l’eau en bouteille. Une fois ouverte, elle est valable 24 heures conservées au frigo. Je veillerais également à choisir une eau en bouteille destinée au nourrisson jusqu’à l’âge de 2 ans.»
Nous remercions la Dr Émilie Poitoux de son aimable collaboration à l’élaboration de cet article.
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