L'ensemble de l'appareil circulatoire sanguin de l'homme forme deux boucles réunies au niveau du cœur.
Le cœur est un muscle qui comporte quatre cavités, deux oreillettes et deux ventricules. D’un point de vue fonctionnel, on distingue le cœur droit et le cœur gauche, chacun constitué d’une oreillette et d’un ventricule.
Le cœur est lui-même nourri par différentes artères (artères coronaires).
Article réalisé en collaboration avec le Pr Marion Delcroix, pneumologue à l’UZ Leuven.
Le système cardio-respiratoire amène l'oxygène, les nutriments et les autres substances utiles vers l'ensemble des cellules de notre corps. Il permet aussi d'éliminer le gaz carbonique (CO2) et les autres déchets qui proviennent du fonctionnement des cellules.
Le système respiratoire comprend essentiellement les poumons, au sein desquels se réalisent les échanges entre le sang et l'air. Le sang y libère gaz carbonique (CO2) et vapeur d'eau et s'enrichit en oxygène.
Le système circulatoire peut se concevoir comme une tuyauterie fortement ramifiée qui distribue le sang jusqu'au moindre recoin de notre organisme. Cette tuyauterie débute par de très gros vaisseaux, les artères. Ces artères se divisent ensuite en artérioles de plus en plus fines. Le sang circule dans ce réseau grâce à une pompe: le coeur.
Le sang revient au coeur après avoir cheminé dans les capillaires veineux, les veinules (petites veines) et les veines.
Article rédigé par le Dr Jean-Yves Hindlet.
Les processus de production d’énergie des 10.000 milliards de cellules qui composent notre corps consomment de l’oxygène (O2) et libèrent du dioxyde de carbone (CO2).
Ces deux gaz sont transportés par les globules rouges du sang. Les organes de l’appareil cardiovasculaire assurent le transport des gaz respiratoires entre les poumons et les cellules des tissus et inversement. Le cœur est une « pompe » qui fait circuler le sang dans les vaisseaux sanguins qui se ramifient pour alimenter le moindre recoin de notre corps. Les échanges entre les vaisseaux sanguins et les cellules se font au niveau des plus fins d’entre eux: les capillaires sanguins.
Le système respiratoire organise les échanges gazeux entre l’air et le sang. Ceux-ci se font dans les poumons. En moins de trois quarts de seconde, l’oxygène de l’air passe dans le sang tandis que le CO2 fait le trajet inverse, sous l’effet de la différence de pression de CO2 et d’O2 entre les alvéoles pulmonaires et les vaisseaux capillaires. Les alvéoles pulmonaires sont de petits sacs où arrive l’air amené par les voies respiratoires et où se déroulent les échanges gazeux.
Les systèmes circulatoire et respiratoire sont donc intimement liés.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Marion Delcroix, pneumologue à l’UZ Leuven.
La pression (ou tension) artérielle mesure la force exercée par le sang sur les parois des artères. La pression artérielle varie en fonction de l'endroit où on la mesure. La pression artérielle diminue au fur et à mesure qu'on s'éloigne du coeur. C'est cette différence de pression qui assure la circulation du sang dans les artères. En effet, le sang, comme tous les liquides, s'écoule des zones de pression élevée aux zones de faible pression.
La pression normale se situe entre 120-129/80-84 mmHg. Elle est idéale lorsqu'elle est inférieure à 120/80 mmHg (millimètres de mercure). Attention, les médecins s'expriment parfois en centimètres de mercure: 128/82 devient alors par exemple 12,8/8,2.
Article rédigé par le Dr Jean-Yves Hindlet.
On parle d'hypertension artérielle lorsque la tension artérielle est trop élevée de manière permanente. Par trop élevée, on entend supérieure à 140 mmHg pour la pression artérielle systolique et/ou 90 mmHg pour la pression artérielle diastolique (= 14/9). En effet, au-delà de ces valeurs, on sait que la pression régnant dans le réseau artériel occasionne certains dégâts.
Article rédigé par le Dr Jean-Yves Hindlet.
La circulation pulmonaire est une circulation à basse pression. La pression artérielle pulmonaire moyenne est de 14 ± 3 mm de mercure. À titre de comparaison, la pression artérielle moyenne régnant dans la grande circulation est de l’ordre de 95 mm de mercure. Elle est de 120 mm de mercure lors de la contraction cardiaque et de 80 mm de mercure entre deux contractions cardiaques. Ce sont les chiffres que le médecin vous donne lorsqu’il mesure votre pression - ou tension - artérielle.
Parfois, la pression s’élève de manière durable au sein de la circulation pulmonaire. On parle d'hypertension pulmonaire (HTP) lorsque la pression pulmonaire artérielle moyenne est ≥ 25 mm de mercure au repos.
Le cœur droit devra faire des efforts supplémentaires pour vaincre cette résistance et faire circuler le sang. D’abord, il se musclera, mais, ensuite, il s’épuisera et finira par être incapable de jouer son rôle de pompe. On parle alors d’insuffisance cardiaque droite. Cette défaillance conduira le plus souvent au décès.
L’hypertension artérielle pulmonaire est une maladie rare. Elle affecte quelques dizaines de personnes par million d’habitants et est bien distincte de l’hypertension artérielle, qui touche un adulte sur quatre. Cette dernière concerne la grande circulation et non pas la circulation pulmonaire.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Marion Delcroix, pneumologue à l’UZ Leuven.
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