Il est impossible de guérir l’hypertension artérielle pulmonaire. Les traitements modernes soulagent considérablement les symptômes et ralentissent la progression de la maladie. Plus la maladie est traitée tôt, plus on peut enrayer son évolution tôt. A contrario, un traitement tardif sera plus lourd et plus complexe.
En l’absence de traitement, l’espérance de vie n’excède pas quelques années et est d’autant plus courte que la maladie est avancée. Un diagnostic précoce et précis constitue probablement l’élément essentiel pour améliorer le pronostic des patients!
La prise en charge de l’hypertension artérielle pulmonaire fait intervenir divers professionnels de la santé aux compétences complémentaires, comprenant notamment un médecin spécialisé dans l’hypertension pulmonaire, un spécialiste en imagerie, un chirurgien spécialisé et expérimenté, des infirmièr(e)s spécialisé(e)s, un(e) assistant(e) social(e), un(e) psychologue…
Cette prise en charge peut être coordonnée par le centre de référence et/ou son réseau de correspondants en articulation avec le médecin traitant et les professionnels de la santé de proximité. En Belgique, les deux centres de référence sont ceux de l’Hôpital Érasme et de l’UZ Leuven (Gasthuisberg).
La prise en charge de l’hypertension artérielle pulmonaire a été révolutionnée par la mise à disposition de médicaments spécifiques, qui s’attaquent directement aux différents mécanismes intervenant dans le développement de l’hypertension artérielle pulmonaire. Ces médicaments sont des traitements à vie. Ils ne doivent jamais être arrêtés sans l’avis du centre de référence. Ces médicaments ont montré que, comparés au placebo, ils réduisaient la progression de la maladie et les hospitalisations.
Les points clés du suivi de l’hypertension artérielle pulmonaire sont le stade de la maladie (intensité de la gêne fonctionnelle, notée de 1 à 4), le test de marche de 6 minutes et les signes d’insuffisance cardiaque droite. Comme son nom l’indique, le test de marche de 6 minutes consiste à marcher durant ce laps de temps, sur terrain plat, et à noter la distance parcourue. Il permet d’apprécier la capacité physique et, partant, la capacité du système cardio-pulmonaire à gérer l’effort. Une distance >400 mètres est habituellement considérée comme acceptable.
Yeonsu Kim, étudiante en doctorat en sciences infirmières à l'université de Virginie, a étudié 32 participants pour découvrir comment un réveil brutal modifiait leur tens...
Lire la suiteLes cardiologues avertissent toutefois que les avantages cardiaques apparents ne signifient pas que nous devrions ignorer les autres dangers de l'alcool, rapporte The Gua...
Lire la suiteVotre santé n’aura bientôt plus aucun secret pour vous! De nouvelles rubriques vont progressivement compléter MediPedia en 2023. Sommeil, stress, nutrition, santé de bébé...
Lire la suiteLes recommandations diététiques de prise en charge de l'hypertension artérielle chez les enfants consistent à privilégier les légumes frais, les fruits et autres aliments...
Lire la suiteUne bonne condition physique peut réduire le risque de décès par maladie cardiovasculaire chez les hommes souffrant d'hypertension, selon une étude menée sur 29 ans et pu...
Lire la suiteC'est ce qu'a démontré une étude à grande échelle menée par la KU Leuven, qui vient d'être publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, qui fait autorité en l...
Lire la suiteDr Jean-Philippe Lengelé, néphrologue (Cliniques universitaires Saint-Luc, Grand Hôpital de Charleroi)
Christine, 53 ans
Georges, 75 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive