La malaria se transmet par la piqûre de certains moustiques anophèles femelles, aussi appelés «vecteurs de la maladie». Sur quelques centaines d'espèces de moustiques anophèles répertoriées, 60 à 70 sont capables de transmettre la malaria. Seule la femelle pique. L'infection débute lorsqu'un moustique porteur du parasite se pose sur un sujet et perce un petit vaisseau sanguin (capillaire) afin de s'alimenter en sang.
Le parasite va alors être injecté, via la salive de l'insecte, dans le sang humain. Plus tard, si un autre moustique pique cette personne infectée, il pourra à son tour devenir porteur du parasite et le transmettre à sa prochaine victime.
Les espèces de moustiques anophèles qui transmettent la malaria sont surtout présentes en Afrique subsaharienne, en Asie et en Amérique du Sud. Elles piquent principalement la nuit (du crépuscule au lever du soleil) et se reproduisent surtout dans les amas peu profonds d'eau douce, comme les flaques, les rizières… Cette prédilection pour les zones humides, comme les marais, est d'ailleurs à l'origine du nom «paludisme» («palus» signifie «marais» en latin).
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
La malaria est très présente dans certaines régions du monde, comme:
Le risque diminue en altitude (généralement au-dessus de 2.000 mètres) car le moustique qui transmet la maladie ne peut s'y reproduire facilement. Le risque est par contre plus élevé en zones rurales. La transmission dépend aussi de conditions climatiques, qui peuvent influencer la survie des moustiques. Le risque d'infection est souvent à son maximum à la fin de la saison des pluies.
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La malaria, aussi appelée paludisme, est une maladie infectieuse due non pas à une bactérie ou à un virus mais à un parasite, le Plasmodium. Ce parasite se transmet d'une personne à l'autre par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles femelles, vecteurs de la maladie. La malaria provoque d'importants accès de fièvre et peut, dans sa forme sévère, causer la mort. Elle tue chaque année près d'un million de personnes, la plupart en Afrique subsaharienne. Les principales victimes sont les jeunes enfants et les femmes enceintes.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
La malaria est causée par des parasites du genre Plasmodium. Il existe quatre types de parasites:
Chaque type de parasites présente une répartition géographique et une dangerosité différentes. Le plus redoutable est le Plasmodim falciparum, très présent en Afrique. Ce parasite peut provoquer une forme grave et compliquée de malaria, pouvant mener au décès. Le Plasmodium vivax peut aussi causer une malaria sévère, mais les cas sont rares. Le Plasmodium ovale et le Plasmodium malariae ne provoquent jamais des formes graves et compliquées de malaria.
Les parasites de type Plasmodium vivax et Plasmodium ovale peuvent rester dans le foie (formes hépatiques du parasite) et se réactiver après plusieurs mois ou années. Quant au Plasmodium malariae, son mécanisme de réactivation est mal connu. On sait seulement qu'il peut aussi provoquer des épisodes de malaria plusieurs années après l'infection. Récemment, des cas humains de paludisme liés au Plasmodium knowlesi (paludisme du singe rencontré dans certaines forêts d'Asie du Sud-Est) ont également été enregistrés.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
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