Un premier vaccin expérimental contre la malaria, le RTS,S/AS01, a démontré une efficacité vaccinale de 50% (14 mois après la première dose) chez des enfants âgés de 5 à 17 mois lors de la première injection et de 30% (14 mois après la première dose) chez des nourrissons de 6 à 12 semaines. Il s’agit à ce jour du candidat le plus avancé contre la forme la plus mortelle du paludisme chez l'homme, Plasmodium falciparum. Ce vaccin est toujours en phase d’évaluation mais pourrait être disponible dans les années à venir.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
La substance anti-moustiques la plus courante est le DEET (de son vrai nom «N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide»). Il s’agit d’un répulsif qui ne tue pas les moustiques, mais «aveugle» leurs sens en bloquant les capteurs grâce auxquels ils repèrent leur proie. La concentration en DEET varie d’un produit à l’autre. Une concentration de 20 à 30% suffit, à condition que le produit reste sur la peau. Il est donc important que l’anti-moustiques acheté dans le commerce contienne également un fixateur de DEET. Les produits plus concentrés (40-50%) ne sont pas vraiment plus efficaces. De plus, ils ont tendance à irriter la peau et particulièrement les muqueuses.
L'IR35/35 et l'icaridine sont également des répulsifs. Quant à la permétrine et la deltamétrine, elles tuent les moustiques. La deltamétrine est particulièrement utilisée pour imprégner les moustiquaires.
Les anti-moustiques se présentent sous plusieurs formes: spray, gel, stick, roller... À chacun de choisir la consistance qui lui convient le mieux.
À l'instar de la crème solaire, les substances anti-moustiques peuvent s'enlever à cause des frottements, de la transpiration et des baignades. Selon leur concentration en substances actives (DEET, permétrine, etc.), il importe de renouveler l'application de ces produits plusieurs fois par jour, toutes les 3 à 5 heures. Il faut donc savoir qu’ils ne protègent jamais toute la nuit, moment où les anophèles sévissent particulièrement. Comme ils sont légèrement irritants, évitez d’en mettre près des yeux et des muqueuses. Des allergies sont possibles.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
Souvenez-vous qu'en Asie et en Amérique du Sud, le risque de malaria est plus élevé en milieu rural. En Afrique, la malaria est omniprésente, même dans les villes, quoique la transmission y soit plus faible qu’en zone rurale.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
Avant d'entreprendre un voyage dans une zone à risques, il est important de consulter un médecin. Les vaccins et traitements prophylactiques (préventifs) à mettre en place doivent en effet être déterminés au cas par cas. Les 24 centres de vaccination agréés pour la fièvre jaune, aussi appelés «travel clinics» ou cliniques du voyageur, sont spécialisés dans les différents aspects relatifs à la santé du voyageur: vaccins, prophylaxie, conseils pratiques… Ces travel clinics ne remplacent pas le médecin généraliste mais peuvent offrir une expertise complémentaire, en particulier dans le cas d'un voyage long et/ou dans des conditions difficiles.
Vous trouverez ici la liste des 24 travel clinics belges.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
Le traitement prophylactique est nécessaire mais il ne garantit pas une protection absolue contre la malaria. En voyage, il faut donc d'abord lutter contre les moustiques: les moustiquaires, les insecticides et les répulsifs à appliquer sur la peau (anti-moustiques) sont les meilleures armes. Les moustiquaires imprégnées d'insecticide (perméthrine ou deltaméthrine) offrent une double protection. Elles sont aujourd'hui privilégiées par la majorité des programmes de santé publique.
En zone endémique, la pulvérisation d'insecticides sur les murs intérieurs des habitations constitue aussi un moyen de lutter contre la malaria. Elle permet de tuer les moustiques, qui ont tendance à se reposer sur les murs après avoir piqué leur victime.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
Chaque année, des voyageurs décèdent de la malaria. C'est pourquoi il est important de prendre des médicaments en prophylaxie (prévention). Le choix de ce traitement préventif est du ressort du médecin et dépend des régions visitées, de la saison, de la durée du séjour, des conditions de voyage et du profil personnel.
Les médicaments les plus utilisés en prophylaxie sont la doxycycline et la méfloquine ou une combinaison d'atovaquone et de proguanil. La prise de ces médicaments doit commencer environ une semaine avant le départ (afin de s'assurer que le médicament est bien toléré). Elle doit se poursuivre pendant le voyage et au minimum pendant les deux semaines qui suivent le retour. Au cas où le voyageur s'est fait piquer par un moustique infecté à la fin de son séjour, cette période permet en effet de couvrir le temps d'incubation moyen du parasite.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
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Loïc, 36 ans
Cancer de l'estomac
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Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive