Le moustique anophèle femelle injecte dans le sang humain, via sa salive, le parasite sous forme d'une cellule appelée «sporozoïte». Celle-ci va rapidement se diriger vers le foie, où elle va se multiplier (pendant une à trois semaines) pour donner naissance à des dizaines de milliers de nouveaux parasites, appelés «mérozoïtes».
Ces millions de parasites quittent ensuite le foie pour pénétrer dans les globules rouges. Ils vont y suivre un autre cycle de reproduction. Au terme de ce cycle, les globules rouges éclatent et libèrent des nouveaux parasites, qui vont à leur tour envahir d'autres globules rouges. C'est à ce stade qu'apparaissent les premiers symptômes de la malaria, soit en moyenne deux semaines après la piqûre du moustique infecté. Les fièvres cycliques que l'on observe dans la malaria correspondent à ces ruptures successives de globules rouges.
Des parasites sexués mâles et femelles (gamétocytes) vont se former à l'intérieur des globules rouges. Lorsqu'un moustique pique une personne infectée, il ingère ces gamétocytes, qui vont à leur tour donner naissance à des sporozoïtes. Ceux-ci migrent alors vers les glandes salivaires du moustique. Un nouveau cycle peut commencer.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
La malaria se manifeste souvent par des poussées intermittentes et aiguës de fièvre (40 à 41°). Ces épisodes sont typiquement accompagnés de:
Ils sont appelés «accès palustre». D'autres symptômes peuvent être présents mais ils sont peu spécifiques: maux de tête, douleurs musculaires, nausées... Ainsi, la malaria peut facilement être interprétée comme un début de grippe. Au retour d'un voyage lointain, ces symptômes doivent donc éveiller la vigilance.
La crise de paludisme ou accès palustre se caractérise par de fortes fièvres survenant de manière cyclique: toutes les 24 heures, tous les deux jours ou tous les trois jours, selon le type de parasite. Les accès palustres peuvent se répéter pendant des mois ou des années, en raison de formes hépatiques «dormantes» du parasite.
Article rédigé avec la collaboration du Dr Umberto d'Alessandro (Institut de Médecine Tropicale d'Anvers)
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Arthrose
Bronchite chronique
Cancer de la prostate
Cancer du poumon
Covid-19
Covid-19 et fake news
Déficit en lipase acide lysosomale
Diabète
Gastro-enterite
Greffe d'organes
Hémophilie
Hypertension
Intolérance au lactose
Mélanome
Myélome multiple
Peur du Vaccin