«Il y a deux ans, je me suis rendu en Afrique dans le cadre d’une mission pour une asbl. Je n’avais pas pris d’antimalariques (médicaments pour prévenir la malaria) car ceux-ci me rendaient malade. À la frontière mauritano-malienne, nous avons été arrêtés un long moment à la douane et, dans l’histoire, j’ai perdu ma moustiquaire! Résultat, je me suis fait piquer…»
Je n'ai pas songé à la malaria
«À mon retour, j’ai constaté que j’avais de la fièvre mais j’étais parti en Afrique un peu grippé. Du coup, il y a eu un quiproquo: j’ai pensé que c’était les suites de ma grippe et je n’ai pas songé à la malaria. Et puis, finalement je suis allé chez le médecin et j’ai rapidement atterri aux soins intensifs…»
1 chance sur 5 de guérir
«Je suis resté aux soins intensifs 41 jours. J’avais contracté une malaria sévère, mes reins ne fonctionnaient plus, j’ai dû être dialysé… Par la suite, le médecin m’a avoué que j’avais frôlé la catastrophe: statistiquement, je n’avais qu’une chance sur cinq de m’en sortir. Aujourd’hui, je sais qu’il existe des alternatives si l’on ne supporte pas certains antimalariques. Mais de toute façon, je ne suis plus retourné en Afrique depuis…»
«Je travaille pour une ONG. Je suis donc amené à voyager de temps en temps en Asie pour mon boulot et je connais bien les risques liés aux maladies tropicales. Heureusement, car sans cela, je pense que je ne me serais pas méfié lorsque j'ai commencé à me sentir mal ce matin-là…»
De la fièvre une semaine après le retour
«Pour une fois, je n'étais pas parti dans le cadre professionnel mais pour un voyage avec ma compagne. Nous sommes restés trois semaines en Inde. Sur place, tout s'est parfaitement déroulé. Nous prenions un traitement prophylactique et nous nous protégions tant bien que mal des moustiques… Pourtant, une semaine après notre retour, je me suis réveillé avec des maux de tête. Je me sentais nauséeux et j'avais de la fièvre.»
Consulter au plus vite un médecin
«J'ai tout de suite pensé à la malaria. J'ai appelé mon médecin et je lui ai signalé que je revenais de voyage… Les tests sanguins ont confirmé le diagnostic. Heureusement, j'ai bien réagi aux antipaludiques et les symptômes ont rapidement disparu. Mais j'avoue que j'ai eu chaud car je connais les ravages que peut causer cette maladie…»
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