Comme tout parasite ou virus, le Plasmodium responsable de la malaria peut muter. Ces mutations du génome parasitaire sont normales et émergent par hasard. Mais si la mutation intervient dans un environnement où les médicaments antipaludiques sont utilisés, cela signifie que tous les parasites sans mutation vont être détruits, tandis que celui qui a développé certaines mutations permettant une résistance au traitement va survivre. Il y aura donc sélection de ce parasite, qui va pouvoir se reproduire.
Une résistance est apparue successivement pour toutes les classes d'antipaludiques. Lorsqu'une résistance se développe, un véritable cercle vicieux s'installe: plus on utilise de médicaments, plus le parasite résistant est sélectionné, plus la malaria se répand et plus on utilise de médicaments... La seule solution pour endiguer la montée de l'épidémie est alors de mettre au point un autre traitement.
Pour diminuer les risques de résistance, les traitements en monothérapie, c'est-à-dire contenant un seul principe actif, ont été abandonnés au profit de la combinaison de deux molécules (ACT). Toutefois, à la frontière du Cambodge et de la Thaïlande, un foyer de résistance à l'artémisinine a été récemment repéré. Or aucun antipaludique de remplacement n'est actuellement disponible. C'est pourquoi l'Organisation mondiale de la Santé préconise une surveillance systématique de la résistance et encourage la recherche dans ce domaine.
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Loïc, 36 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
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Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive