Publié le 14/11/2017 à 10:29
La pratique de la danse fait partie des recommandations européennes officielles pour les patients atteints de la maladie de Parkinson. Le point sur cette pratique artistique avec le Dr Olivier Bouquiaux, neurologue et fondateur du projet Kinesiphilia.
La danse est particulièrement bénéfique pour plusieurs raisons:
Les améliorations sont évidentes sur le plan moteur, déjà au moment du cours, mais également à long terme. Après 6 mois de cours réguliers, on observe des différences motrices significatives. Les capacités cognitives sont aussi améliorées (meilleure faculté d’attention, de concentration et de mémoire), de même que l’humeur (moins de dépression, d’anxiété…). Bien entendu, il ne faut pas perdre de vue que le patient qui accepte de suivre des cours de danse passe un cap dans l’acceptation de sa maladie: il sort de chez lui, a un partenaire qui l’accompagne, fait la démarche de rencontrer d’autres patients... Ces éléments jouent également un rôle important au niveau du moral! Selon le Dr Bouquiaux, «les cours collectifs créent un lien entre les participants: on observe un effet de groupe, des amitiés qui se nouent… Sans compter que la danse permet de montrer une autre image de soi et de sa maladie».
Au niveau du style de danse, les études scientifiques se sont principalement concentrées sur le bénéfice du tango et des danses folkloriques. Mais des écoles de danse célèbres font appel à la danse classique. «Concernant notre projet Kinesiphilia, on y enseigne plusieurs sortes de danses, dont la danse africaine. En ce qui concerne la fréquence, un cours par semaine montre déjà son efficacité.»
La marche nordique, le travail en résistance, de même que les sports qui travaillent l’équilibre comme le taï-chi ont démontré leur efficacité. L’idéal est de pratiquer de 30 minutes d’activité physique par jour à 3 séances d’une heure par semaine. Mais de manière générale, pratiquer une activité physique à petite dose est déjà très bénéfique. «“Peu, c’est déjà beaucoup” et “Il n’est jamais trop tard, mais il est toujours temps” sont deux phrases que je répète souvent à mes patients. L’objectif est surtout de ne jamais cesser la pratique d’une activité physique trop longtemps. Après seulement 6 semaines d’arrêt, on observe déjà une dégradation des capacités physiques», explique Olivier Bouquiaux. Pour éviter cela, il est essentiel que l’activité physique soit associée au plaisir chez le patient. S’il le voit comme une contrainte, l’impact sera négatif, tandis que si le patient bouge avec plaisir, le bénéfice en sera décuplé!
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