
Publié le 17/07/2018 à 11:40
La réserve ovarienne, c’est le stock d’ovocytes présents dans les ovaires d’une femme à un moment donné de sa vie. Elle reflète ses chances de concevoir dans un contexte d’infertilité.
La réserve ovarienne correspond au nombre d’ovocytes présents dans les follicules primordiaux qui se trouvent dans les ovaires à un moment précis de la vie d’une femme. Les follicules, ce sont ces structures en forme de petits sacs qui se situent dans les ovaires, dans lesquels se développent les ovocytes. Ils évoluent au fil du temps en passant par plusieurs stades: primordial, primaire, secondaire, pré-antral, antral et de De Graaf.
Réserve ovarienne et fertilitéContrairement aux hommes chez qui le renouvellement des spermatozoïdes est continu dès la puberté, chez la femme, avec l’âge, le nombre de follicules diminue. Le stock initial est constitué lors de la vie intra-utérine, pour atteindre 5 à 7 millions de follicules ovariens à 5 mois de gestation. À la naissance, ce chiffre baisse pour arriver à 1 à 2 millions, puis 400.000 à la puberté, 10.000 à 40 ans, et 1.000 à la ménopause. Cette réserve ovarienne reflète les chances de concevoir d’une femme. En particulier, plus elle est élevée, meilleure sera la réponse ovarienne à la stimulation hormonale dans le cadre d’un traitement de procréation assistée. Lorsqu’elle est très élevée, la réserve ovarienne est souvent associée au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et donc à une anovulation .
Pourquoi l’évaluer?Le bilan de la réserve ovarienne permet d’estimer la capacité des ovaires à répondre à une stimulation ovarienne. Il est réservé à des situations spécifiques telles que:
- Un bilan d’infertilité
- L’évaluation de la réponse à la stimulation ovarienne avant procréation médicale assistée (PMA)
- Le suivi de patientes à risque de défaillance ovarienne précoce et le bilan avant procédure de préservation de la fertilité.
Deux examens permettent d’évaluer la réserve ovarienne:
En dehors d’un contexte d’infertilité, le taux d’AMH et le compte folliculaire antral ne semblent pas prédictifs de la probabilité de grossesse. L’âge avancé reste le principal facteur péjoratif pour la probabilité de grossesse, spontanée ou assistée, que la réserve ovarienne soit favorable ou non.
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