La première étape de la fécondation in vitro (FIV) consiste à stimuler les ovaires (par des injections répétées de gonadotrophines) en vue d’obtenir plusieurs ovules matures. Ceux-ci sont recueillis par aspiration des follicules sous contrôle échographique avant la survenue de l’ovulation.
Un médicament empêchant l’ovulation naturelle de se produire est d’ailleurs administré afin que l’ovulation ne se produise pas à un moment inadéquat, avant la récupération des ovocytes. Cette stimulation des ovaires doit obligatoirement être surveillée par des échographies et des dosages hormonaux (dans le sang) pour détecter le moment où la maturation folliculaire paraît atteinte.
L’ovulation est alors provoquée médicalement par une injection d’HCG (gonadotrophine chorionique humaine). La ponction des follicules dans les ovaires doit être faite 35 à 36 heures plus tard. Elle est réalisée par voie vaginale et sous guidage échographique.
Dans le liquide folliculaire prélevé se trouvent les ovocytes qui sont mis en contact, au laboratoire (dans des boîtes de culture), avec les spermatozoïdes.
Pour obtenir la fécondation, deux méthodes sont disponibles:
Le choix de l’un ou l’autre mode de mise en fécondation dépend des données médicales des conjoints et des constatations relevées lors d’éventuels traitements antérieurs. Le recours à l’ICSI se fait principalement en cas d’anomalies majeures du sperme (très petit nombre de spermatozoïdes et/ou une mobilité très faible), lorsque les spermatozoïdes sont obtenus par ponction épidydymaire ou par biopsie testiculaire ou en cas d’échec de fécondation par la technique classique.
Le transfert d’embryon c’est-à-dire le replacement du ou des embryons dans l’utérus de la patiente se fait 2 à 6 jours après la ponction d’ovocytes.
Lorsque les ovaires ne répondent pas ou plus aux médications stimulant la croissance folliculaire, la FIV peut être réalisée avec les ovocytes d’une donneuse. Celle-ci devra donc suivre les étapes du traitement jusqu’à la ponction ovocytaire. Les embryons obtenus sont dans ce cas issus des ovules de la donneuse, fécondés par les spermatozoïdes du conjoint de la patiente recevant les ovocytes.
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Lire la suiteCatherine Rousseau, infirmière au centre de procréation médicalement assistée des Cliniques universitaires Saint-Luc.
Anne-Marie, 42 ans
Pr A. Delbaere, Chef de Clinique de la Clinique de Fertilité de l’Hôpital Érasme.
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