Le choix de la technique d’assistance à la procréation dépend du diagnostic posé lors du bilan de fertilité. Mais ce choix doit également tenir compte de l’âge de la patiente et de sa réserve ovarienne.
Les taux de succès sont inversement proportionnels à l’âge et le recours à la procréation médicalement assistée ne peut entièrement compenser le déclin naturel de la fertilité après l’âge de 35 ans. La limite d’âge maximum pour accéder à ces traitements peut dans certains pays, comme la Belgique, être déterminée par la loi.
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
La première étape de la fécondation in vitro (FIV) consiste à stimuler les ovaires (par des injections répétées de gonadotrophines) en vue d’obtenir plusieurs ovules matures. Ceux-ci sont recueillis par aspiration des follicules sous contrôle échographique avant la survenue de l’ovulation.
Un médicament empêchant l’ovulation naturelle de se produire est d’ailleurs administré afin que l’ovulation ne se produise pas à un moment inadéquat, avant la récupération des ovocytes. Cette stimulation des ovaires doit obligatoirement être surveillée par des échographies et des dosages hormonaux (dans le sang) pour détecter le moment où la maturation folliculaire paraît atteinte.
L’ovulation est alors provoquée médicalement par une injection d’HCG (gonadotrophine chorionique humaine). La ponction des follicules dans les ovaires doit être faite 35 à 36 heures plus tard. Elle est réalisée par voie vaginale et sous guidage échographique.
Dans le liquide folliculaire prélevé se trouvent les ovocytes qui sont mis en contact, au laboratoire (dans des boîtes de culture), avec les spermatozoïdes.
Pour obtenir la fécondation, deux méthodes sont disponibles:
Le choix de l’un ou l’autre mode de mise en fécondation dépend des données médicales des conjoints et des constatations relevées lors d’éventuels traitements antérieurs. Le recours à l’ICSI se fait principalement en cas d’anomalies majeures du sperme (très petit nombre de spermatozoïdes et/ou une mobilité très faible), lorsque les spermatozoïdes sont obtenus par ponction épidydymaire ou par biopsie testiculaire ou en cas d’échec de fécondation par la technique classique.
Le transfert d’embryon c’est-à-dire le replacement du ou des embryons dans l’utérus de la patiente se fait 2 à 6 jours après la ponction d’ovocytes.
Lorsque les ovaires ne répondent pas ou plus aux médications stimulant la croissance folliculaire, la FIV peut être réalisée avec les ovocytes d’une donneuse. Celle-ci devra donc suivre les étapes du traitement jusqu’à la ponction ovocytaire. Les embryons obtenus sont dans ce cas issus des ovules de la donneuse, fécondés par les spermatozoïdes du conjoint de la patiente recevant les ovocytes.
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
Lors d’une insémination intra-utérine (IIU), les spermatozoïdes mobiles du patient, sélectionnés par une méthode de préparation du sperme, sont amenés dans l’utérus à l’aide d’un cathéter (petit tube) permettant leur injection au travers du col de l’utérus, au moment de l’ovulation.
Cette technique est utile:
Cette insémination du sperme dans l’utérus peut être réalisée au cours d’un cycle naturel ou stimulé. Pour ne pas rater le moment de l’ovulation, la maturation du follicule est suivie par échographies et prises de sang (suivi de l’évolution hormonale).
L’horaire précisément choisi pour l’IIU tiendra compte du moment de l’ovulation. Celle-ci survient 36 à 40 heures après l’injection d’HCG (Hormone chorionique gonadotrope).
Pour certains couples, l’IIU peut se faire avec un sperme de donneur, on parle d’insémination artificielle avec sperme de donneur ou IAD.
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
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Lire la suiteCatherine Rousseau, infirmière au centre de procréation médicalement assistée des Cliniques universitaires Saint-Luc.
Anne-Marie, 42 ans
Pr A. Delbaere, Chef de Clinique de la Clinique de Fertilité de l’Hôpital Érasme.
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