L’endométriose est une maladie caractérisée par la présence de tissu similaire à l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus) en dehors de la cavité utérine.
L’endométriose peut se présenter sous différentes formes:
La survenue de l’endométriose reste énigmatique et fait l’objet de nombreuses recherches. Les formes actives (celles qui évoluent) requièrent la présence d’œstrogènes. L’endométriose est donc une maladie de l’âge de la reproduction.
L’endométriose est responsable d’une diminution de la fertilité, estimée entre 2 et 10%. Plusieurs mécanismes ont été avancés pour expliquer son effet néfaste sur la fertilité.
L’endométriose s’accompagne notamment d’un processus inflammatoire. Ce processus va influencer la composition du liquide péritonéal contenu dans la cavité de l’abdomen. Une toxicité sur l’embryon et une influence négative sur la réceptivité de l’endomètre, et donc sur l’implantation de l’embryon, ont également été mises en évidence. Les séquelles de cette inflammation peuvent, en outre, être à l’origine d’une stérilité d’origine mécanique suite aux adhérences qu’elle peut provoquer.
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
La raison de l’infertilité est parfois d’ordre «mécanique»: l’ovocyte et les spermatozoïdes ne peuvent pas se rencontrer, ou l’embryon ne peut pas s’implanter, suite à un «obstacle» au niveau de l’utérus ou des trompes.
Les obstructions des trompes sont liées principalement:
Un fibrome utérin est une tumeur bénigne constituée par une masse plus ou moins arrondie. Le fibrome se développe à partir du muscle utérin (myomètre) et du tissu fibreux de l’utérus. Bien que leur effet sur la fertilité reste un sujet de controverse, on estime que les fibromes seraient associés à l’infertilité féminine dans 5 à 10% des cas et seraient la seule cause d’infertilité dans 1 à 3% des cas. En l’absence de ménorragies (règles abondantes et prolongées), la décision de traiter un fibrome ou non, s’appuie sur sa potentielle influence sur la fertilité et l’éventuelle présence d’autres facteurs pouvant expliquer la stérilité du couple.
Un polype est une excroissance initialement bénigne qui se développe à partir de l’endomètre. Un polype est localisé dans la cavité utérine ou dans le col utérin. Bien qu’il soit souvent asymptomatique (sans symptôme), il peut se manifester par des saignements en dehors des menstruations et éventuellement être responsable d’une infertilité.
Les synéchies sont des zones cicatricielles au niveau de la paroi utérine qui s’est accolée à la paroi opposée. Le plus souvent suite à une infection ou la répétition de curetages. Les synéchies «obstruent» donc la cavité utérine, empêchant la nidation de l’embryon. Dans certaines formes sévères, l’entièreté de la cavité utérine peut être cicatricielle.
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
Chez environ 7% des femmes présentant des troubles de la fertilité, le diagnostic d’une malformation congénitale de l’utérus est posé. En présence de fausses couches à répétition, cette probabilité double. Les malformations peuvent être favorisées ou causées par l’exposition de l’embryon ou du fœtus à certains médicaments tels que le DES (Distilbène® ) qui était prescrit aux femmes enceintes jusqu’à la fin des années 70.
Il existe différents types de malformations et leur relation avec la fertilité n’est pas toujours évidente. La malformation la plus fréquemment associée à un trouble de la fertilité est l’utérus contenant un septum (ou cloison).
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
Une glaire cervicale de qualité et quantité suffisante est nécessaire au passage des spermatozoïdes vers l’utérus. Les anomalies de la glaire cervicale peuvent être d’origines diverses:
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
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Les troubles de l’ovulation se manifestent par une absence de règles (aménorrhée), ou par une irrégularité du cycle hormonal menstruel. Ils sont responsables de plus de la moitié des stérilités chez la femme.
L’activité de l’ovaire est dépendante de sa stimulation par l’hypophyse (située à la base du cerveau) qui dépend elle-même d’une structure située dans le cerveau appelée hypothalamus. Les problèmes d’ovulation sont dits centraux quand ils sont liés non pas à un souci au sein de l’ovaire mais bien dans les centres nerveux de commande de l’ovulation (hypothalamus ou hypophyse).
Les troubles de l’ovulation peuvent également être liés à une anomalie au niveau des ovaires. Les principales anomalies de l’ovaire sont:
Certains troubles de l’ovulation peuvent avoir des causes médicales plus générales.
Réalisé avec la collaboration du Pr Christine Wyns, Chef de service de Gynécologie-Andrologie, Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles.
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Lire la suiteCatherine Rousseau, infirmière au centre de procréation médicalement assistée des Cliniques universitaires Saint-Luc.
Anne-Marie, 42 ans
Pr A. Delbaere, Chef de Clinique de la Clinique de Fertilité de l’Hôpital Érasme.
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