Le diagnostic initial débute par un interrogatoire du patient (bilan des symptômes, antécédents médicaux, mode de vie, facteurs de risque…), ainsi qu’un examen clinique.
Le médecin effectue un examen clinique général, avec en particulier:
La consultation comprend également une prise de sang afin de vérifier les paramètres hématologiques (notamment pour détecter une éventuelle anémie), ainsi que les fonctions hépatiques et rénales (pour vérifier que le cancer ne s’est pas propagé au foie et aux reins). Le dosage d’un marqueur tumoral appelé «antigène carcino-embryonnaire» (ACE) peut également être réalisé.
En cas de suspicion d’un cancer de l’estomac, la réalisation d’une endoscopie gastrique s’impose. À l’aide d’un endoscope qu’il introduit par la bouche, le médecin (gastroentérologue) examine l’estomac (notamment la paroi et la muqueuse) et la partie supérieure du tube digestif. S’il détecte une anomalie ou une lésion suspecte, le médecin peut réaliser une ou plusieurs biopsies. Les tissus prélevés sont ensuite analysés en laboratoire au microscope lors d’un examen anatomopathologique afin de confirmer (ou d’infirmer) le diagnostic de cancer et d’en identifier le type.
Après avoir confirmé l’existence du cancer, un bilan d’extension comprenant plusieurs examens pourra être réalisé pour connaître l’éventuelle étendue et le stade de la maladie. C’est essentiel pour établir la meilleure stratégie thérapeutique.
Selon les résultats des examens du bilan d’extension, le médecin détermine le stade du cancer (staging). La classification utilisée par les médecins est la classification TNM, qui signifie Tumor (tumeur), Nodes (ganglions lymphatiques), Metastasis (métastases). Cette classification prend en compte:
En fonction de cette classification, le stade du cancer est défini. Il est compris entre 1 (stade débutant) à 4 (stade métastatique) selon la sévérité et l’avancée de la maladie. À chaque stade correspond une prise en charge spécifique.
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