
Publié le 27/06/2011 à 09:53
Une hausse des valeurs de PSA dans le sang peut indiquer la présence d'un cancer de la prostate. Qu'en est-il exactement?
L’abréviation PSA signifie Prostate Specific Antigen (antigène prostatique spécifique). Le PSA est une protéine produite en grande quantité par la prostate. Elle assure la fluidité du sperme. Chez les hommes en bonne santé, seule une quantité limitée de PSA aboutit dans le sang. En cas de cancer de la prostate, les valeurs de PSA peuvent augmenter.
Une hausse du taux de PSA n’indique pas nécessairement un cancer de la prostate. D’autres causes peuvent en être à l’origine:
Une augmentation anormale des valeurs de PSA dans le sang peut être un indicateur de cancer de la prostate. Mais l’évolution au cours du temps des valeurs de PSA est beaucoup plus significative. Une hausse rapide d’un taux de PSA relativement bas indique un plus grand risque de cancer qu’un taux de PSA plus haut mais stable. Une augmentation de plus de 20% sur une année est suspecte et exige des examens complémentaires. Autre indicateur souvent utilisé par les médecin: le temps de doublement du PSA, soit le temps mis par la valeur de PSA pour doubler.
La mesure du taux de PSA n'est disponible que depuis quelque années. Remplace-t-elle le fameux toucher rectal conseillé annuellement à partir de 50 ans? Non. Ces 2 examens sont en fait complémentaires. Le toucher rectal est un examen qui consiste à palper la prostate par le rectum. Il dépend donc de l'expérience du médecin examinateur et de l'existence d'une anomalie de taille ou de consistance de la prostate qui n'est pas décelable dans tous les cancers.
A l'inverse certaines augmentations du taux de PSA ne sont pas liés à des cancers de la prostate et certains cancers de la prostate ne s'accompagnent pas d'une augmentation du taux de PSA. Et ne peuvent donc être suspectés que par toucher rectal.
C'est pourquoi ces 2 examens sont complémentaires.
Partager et imprimer cet article
05 11 2025
Ses recherches montrent que, en moyenne, une personne est exposée à deux heures de lumière naturelle par jour en été, contre à peine 30 minutes en hiver. Cette carence lu...
Lire la suite
27 10 2025
Les chercheurs ont analysé les données de 63.835 adultes de la cohorte NutriNet-Santé, suivis en moyenne pendant plus de neuf ans. Résultat: les personnes consommant des...
Lire la suite
22 10 2025
Les patients de groupe O – qui représentent plus de la moitié des personnes inscrites sur liste d’attente – ne peuvent recevoir que des organes issus de donneurs O. Or, c...
Lire la suite
15 10 2025
Selon les dernières données, les décès féminins liés à l’alcool ont progressé de 35% en cinq ans, contre 27% chez les hommes. Cette hausse reflète un phénomène «d’égalité...
Lire la suite
Entretien avec la Pre Sebahat Ocak, pneumo-oncologue thoracique (CHU UCL Namur, Godinne), et avec Marie-Ange, patiente atteinte de cancer pulmonaire et membre de l’association ALK+ Belgium.
Le Pr Souraya El Sankari (Service de neurologie, Cliniques Universitaires St-Luc) revient sur l’importance du diagnostic pour la bonne prise en charge de la sclérose en plaques.
Professeur Tim Vanuytsel (UZ Leuven)
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive