Il n’existe pas de dépistage systématique au sein de la population à risque. Le dépistage repose davantage sur des initiatives individuelles ou des semaines de sensibilisation comme celle organisée en septembre.
Par fibroscopie. On introduit un fibroscope par une narine: cela permet d’examiner l’ensemble des voies aérodigestives supérieures. Il s’agit d’un examen non douloureux, sans anesthésie. Mais on peut déjà dépister certaines tumeurs en demandant au patient d’ouvrir la bouche car il arrive qu’elles soient visibles à l’œil nu, ou en palpant le cou. Le médecin généraliste ou le dentiste est donc parfois en première ligne.
Aujourd’hui, la plupart des diagnostics sont assez tardifs et mettent en avant une tumeur localement avancée. Et malheureusement, le pronostic est inversement proportionnel à l’ampleur de l’extension. D’où l’intérêt de la sensibilisation au dépistage.
Les principales plaintes sont des douleurs à la déglutition, une mauvaise haleine, une masse au niveau cervical – souvent au niveau des ganglions –, une modification de la voix, des difficultés respiratoires... Mais la symptomatologie est assez différente selon la localisation de la tumeur. Dans tous les cas, si ces symptômes persistent plus de trois semaines, il est important de consulter.
L’éviction des facteurs de risque qui sont la consommation, spécialement conjointe, de l’alcool et du tabac.
Article publié le 24 mars 2015.
Oui. On estime qu'il y a environ 30 nouveaux cas par an par groupe de 100.000 habitants, bien qu’on ne dispose pas de chiffres précis. En effet, beaucoup de carcinomes sont détectés à un stade précoce et traités directement par le dermatologue, sans hospitalisation. Ils passent donc inaperçus sur le plan statistique. Mais il n'en reste pas moins un cancer fréquent et dangereux s'il n'est pas pris en charge à temps!
C'est exact. Ce type de cancer évolue très lentement. La plupart du temps, il apparaît donc après 50 ans. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut attendre cet âge pour s’en protéger, bien au contraire! Le carcinome est souvent la conséquence de l'exposition solaire de toute une vie. Il faut donc préserver le «capital soleil» de la peau en la protégeant des rayons UV dès l’enfance. De même, il vaut mieux se faire dépister régulièrement, au moins une fois par an à partir de 50 ans. Plus tôt on repère une tumeur ou une lésion précancéreuse, meilleures sont les chances de l'éliminer facilement.
Le dermatologue procède à un examen visuel de toute la peau. Si la moindre lésion suspecte est détectée, il prélève un fragment de peau pour analyse et extrait directement toute la lésion si elle est de petite taille. Les analyses au microscope permettent de confirmer ou non le diagnostic. Elles permettent également de déterminer si toute la tumeur a bien été extraite, ou s'il faut mettre en place un traitement.
Article publié le 9 mars 2015.
«Le cetuximab est un médicament commercialisé à l’origine pour le traitement du cancer du côlon. Il est toutefois utilisé depuis quelques années dans le traitement des cancers localisés au niveau de la tête et du cou, comme le carcinome spinocellulaire. Il agit en se liant à une protéine, appelée récepteur du facteur de croissance épidermique, qui prolifère anormalement dans les cellules tumorales des cancers de la tête et du cou. Comme le cetuximab entrave l’action de ce récepteur, il permet de ralentir la croissance des cellules cancéreuses.»
«Le cetuximab est utilisé en cas de carcinome spinocellulaire à un stade avancé, généralement en association avec la chimiothérapie. Quand un patient récidive ou a développé des métastases, nous administrons la chimiothérapie pour prolonger sa durée de vie. La chimiothérapie est généralement arrêtée après six cures parce que l’organisme ne supporte plus les effets secondaires. Par contre, quand il est associé au cetuximab, le traitement peut être poursuivi plus longtemps.»
«Tout à fait. La radiothérapie et la chimiothérapie constituent généralement le traitement standard. Mais, pour certaines personnes, la chimiothérapie au cisplatine est trop lourde. Elle peut provoquer une perte auditive. Il est dès lors préférable d’administrer aux patients porteurs d’un appareil auditif par exemple un traitement par radiothérapie et cetuximab.»
Article publié le 9 mars 2015.
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Pr Paul Clement, oncologue médical UZ Leuven.
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