Publié le 15/09/2014 à 12:31
L’hypoglycémie, ou chute du taux de sucre dans le sang, est l’urgence la plus fréquente chez les diabétiques. Pour s’en prémunir, deux mots d’ordre : vigilance et réactivité !
Le diabète se caractérise par une augmentation du taux de sucre dans le sang, qu’il faut faire baisser par la prise de médicaments hypoglycémiants ou par des injections d’insuline. Dans ce deuxième cas, l’hypoglycémie est souvent causée par un déséquilibre entre la dose d’insuline injectée et le taux de sucre dans le sang, qui baisse alors anormalement (au-dessous de 0,7g/l). Cela peut être dû à une injection trop fortement dosée, à un repas pris en retard, à un effort physique intense, à un repas trop léger… Les causes des hypoglycémies sont nombreuses. Et si certaines sont maîtrisables, d’autres ne le sont pas. Si elle est prise en charge à temps, l’hypoglycémie est bénigne. Mais sans intervention rapide, une hypoglycémie peut provoquer une perte de connaissance et s’avérer potentiellement dangereuse pour la santé.
Les symptômes qui annoncent une hypoglycémie sont très variables. Chaque personne apprend à reconnaître ceux qui lui sont propres. Pâleur, tremblements, palpitations, transpiration… sont les plus fréquents. Cependant, 40% des personnes diabétiques ne les ressentent peu ou pas du tout car le diabète peut endommager le réseau nerveux chargé d’envoyer ces signaux d’alarme au cerveau.
Si la glycémie continue de baisser, le cerveau commence à ressentir les effets de la pénurie de sucre. C’est là qu’apparaissent des symptômes neurologiques: changement brusque de l’humeur, nervosité, agressivité... Ces symptômes passent parfois inaperçus du diabétique lui-même. Il est donc important que l’entourage y soit aussi attentif pour pouvoir intervenir à temps. À défaut de source d’énergie, le cerveau va se «déconnecter», provoquant perte de connaissance et coma hypoglycémique, potentiellement dangereux.
En cas d’hypoglycémie, il convient d’agir rapidement et efficacement:
Face au risque d’hypoglycémie, la vigilance et la connaissance de soi restent les meilleures armes:
Veillez au bon équilibre entre vos apports de sucre et d’insuline, en adaptant vos injections et votre alimentation à vos besoins quotidiens.
*Le glucagon est une hormone sécrétée par le pancréas, comme l’insuline. Elle agit sur le foie et permet de rétablir rapidement la glycémie. Les injections se conservent dans le bas du réfrigérateur.
Cindya Izzarelli
Partager et imprimer cet article
On le sait, les kilos en trop exposent à un risque accru de diabète de type 2. Et plus l’excès de poids est important, plus le risque augmente. Mais cette relation n’est...
Lire la suiteDomestiqués depuis 3000 à 4000 ans, les chameaux ne servent pas uniquement de bêtes de somme. Leur lait fait également partie de l’alimentation de base des populations au...
Lire la suiteQu’est-ce que le diabète, quelle différence y a-t-il entre le diabète de type 1 et de type 2? Quelles sont les complications à long terme? Comment faut-il suivre son diab...
Lire la suiteLe diabète se caractérise par une augmentation du taux de sucre dans le sang, qu’il faut faire baisser par la prise de médicaments hypoglycémiants ou par des injections d...
Lire la suiteParmi 206.615 professionnels de la santé américains suivis pendant 36 ans, ceux qui avaient l'apport le plus élevé en fer héminique (exclusivement présent dans les alimen...
Lire la suiteLes spécialistes du diabète appellent désormais à la création de villes et de villages propices à la marche, à l'amélioration du logement et de l'accès aux soins de santé...
Lire la suiteDr Jean-Claude Daubresse, ancien président de l’Association Belge du Diabète
Dr Régis Radermecker, diabétologue au CHU de Liège
Christophe De Block, Pr de Diabétologie, Endocrinologie et Maladies métaboliques à l’UZA, Président de la Diabetes Liga
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive