L'examen visuel consiste à observer l'anus et les plis qui l'entourent (zone appelée marge anale). Le médecin peut repérer au repos un prolapsus qui ne se résorbe plus, ainsi que des thromboses hémorroïdaires. Il peut aussi demander au patient de faire un effort de poussée pour repérer une maladie hémorroïdaire à un stade moins avancé.
Autre signe extérieur de maladie hémorroïdaire: les marisques, replis de peau qui se forment parfois quand un prolapsus important a fini par se résorber. Le patient adopte une position qui permet d'examiner l'anus: en général la position dite génu-pectorale (à quatre pattes, la poitrine appuyée sur la planche d'examen). Cette position n'a rien de douloureux, mais peut s'avérer gênante. Si cette idée vous empêche d'aller consulter, n'hésitez pas à en parler avec votre médecin. L'examen peut également se faire couché sur le côté gauche, genoux remontés vers la poitrine.
Comme son nom l'indique, le toucher rectal consiste à examiner le canal anal et le rectum à l’aide du doigt. Le médecin introduit un doigt ganté et lubrifié dans l'anus.
Ce toucher n'est pas suffisant pour connaître l'état des hémorroïdes, qui ne peuvent pas être palpées. Il permet en revanche de vérifier qu'il n'y a pas d'autres problèmes que les hémorroïdes qui pourraient expliquer les symptômes: abcès, tumeur, etc.
Le toucher rectal permet aussi de détecter certaines complications des hémorroïdes, comme un rétrécissement du canal anal ou une fissure anale (crevasse ou lésion superficielle du canal).
Enfin, le toucher rectal permet au médecin de mesurer le tonus musculaire de l'anus.
André, 61 ans
Dr Florence Hut, chirurgien proctologue au CHU Brugmann
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