Publié le 12/06/2015 à 12:38
Les intolérances au lactose sont fréquentes chez les intolérants au gluten. Coup de projecteur sur le lien entre ces deux pathologies.
L’intolérance au gluten, également appelée maladie cœliaque, peut toucher tant les enfants que les adultes. Il s’agit d’une affection digestive dite auto-immune. Chez les personnes cœliaques, le système immunitaire réagit contre les protéines de gluten contenues dans certaines céréales (blé, seigle, orge, épeautre, etc.). Ceci a notamment pour conséquence une destruction des cellules de l'intestin grêle. La nature ainsi que l’intensité des symptômes qui en découlent sont variables d’un individu à l’autre: problèmes intestinaux, fatigue, retard de croissance… Seule une éviction stricte du gluten, à vie, permet de résoudre le problème.
En cas d’intolérance au gluten, la muqueuse intestinale est donc soumise aux attaques des cellules immunitaires. Or, c’est au niveau des parois de l’intestin qu’est sécrétée la lactase, une enzyme qui permet la digestion du lactose présent dans le lait et les produits laitiers. La lactase n’étant plus du tout ou plus suffisamment sécrétée, le lactose résiduel subit alors une fermentation par les microorganismes de la flore intestinale, ce qui engendre les symptômes caractéristiques de l’intolérance au lactose: ballonnements, douleurs abdominales, diarrhées...
Les maladies qui détruisent la muqueuse intestinale, telle que la maladie cœliaque, engendrent donc un déficit en lactase. Dans ces cas de figure, on parle alors d'hypolactasie secondaire, par opposition à l’hypolactasie primaire, où on observe un déficit en lactase malgré une muqueuse intestinale normale.
En cas d’hypolactasie secondaire, les symptômes sont temporaires. En effet, lorsque le problème d’intolérance au gluten est réglé en évitant le gluten, la muqueuse intestinale ne subit plus les attaques du système immunitaire et peut alors se régénérer. Une fois que la lactase est à nouveau sécrétée en suffisance, les symptômes liés à l’intolérance au lactose s’atténuent et finissent par disparaître.
Aurélie Bastin
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