Frank, 36 ans
Quatorze ans se sont écoulés avant que Frank puisse mettre un nom sur sa maladie: la maladie de Pompe. À 31 ans, l'annonce du diagnostic a été un moment particulièrement douloureux.
"On m'a diagnostiqué une maladie de Pompe il y a cinq ans, au bout de 14 ans d'examens pénibles et parfois même douloureux. Suite à des résultats étranges établis après une prise de sang, les médecins m'ont averti qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. J'ai alors enchaîné une série de visites chez des spécialistes qui n'ont abouti à rien. Les médecins étaient incapables de mettre un nom sur mon problème! À 17 ans, j'ai surpris une conversation entre un professeur et mes parents qui disait qu'à mes 30 ans, je serais en fauteuil roulant. Un drame: j'étais encore en pleine forme à l'époque."
"Déçu par le peu de résultats obtenus, j'ai enfin rencontré un professeur qui a vraiment poussé très loin les investigations. C'est le premier qui m'a fait passer un examen génétique. L'attente des résultats de ces analyses m'a semblé interminable. Le diagnostic est alors tombé… Des années après avoir soupçonné un problème au foie, on m'a annoncé que j'étais atteint d'une forme de myopathie, une maladie lysosomale: la maladie de Pompe."
"Je ne connaissais absolument pas cette maladie. À l'annonce du diagnostic, je n'en revenais pas, j'étais submergé d'émotions. Tout s'est embrouillé dans mon esprit. J'étais sidéré qu'après tant d'années, on puisse enfin mettre un nom sur ma maladie. Mais j'étais également effrayé par les explications reçues, par ce que cela impliquerait pour moi… Le professeur m'a ensuite annoncé qu'il existait un tout nouveau traitement qui permettait de stabiliser l'évolution dégénérative de la maladie de Pompe. Ce jour-là, je suis passé du soulagement à la tristesse, de la peur à la joie. Ça a été très dur d'un point de vue émotionnel."
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