Thérapies

Dans la prise en charge des maladies inflammatoires rhumatismales, la kinésithérapie est un élément central. Elle permet en effet de lutter contre la douleur, la raideur, mais aussi d’apprendre les bons gestes et donc de mieux vivre la maladie au quotidien. Le kinésithérapeute peut aider le patient lors de séances individuelles ou collectives, mais aussi lui enseigner certains exercices qu’il pourra ensuite effectuer seul à la maison. Le kinésithérapeute peut également prodiguer des conseils, notamment au niveau de l’utilisation des orthèses. Avec le médecin, il est un référent clef pour le patient.

Les orthèses (attelles, semelles orthopédiques…) sont de petits appareils qui permettent d’immobiliser ou de maintenir les articulations douloureuses. Il existe des orthèses pour les mains, pour les pieds… Les orthèses ont pour but de faciliter la mobilité mais aussi de prévenir ou de corriger une éventuelle déformation. On distingue les orthèses de repos et les orthèses fonctionnelles. Les orthèses de repos doivent être utilisées pendant les heures de repos et pendant la nuit. Les orthèses de fonction doivent être utilisées lors des mouvements et ont pour but de faciliter ceux-ci. Dans la spondylarthrite ankylosante, le port d’un corset est parfois recommandé afin de corriger certaines déformations de la colonne.

Les infiltrations consistent à injecter de la cortisone dans l'articulation douloureuse. Elles permettent de lutter contre une inflammation locale persistante et donc contre la douleur. Ces infiltrations sont réalisées en milieu hospitalier. Il est conseillé de mettre ensuite l’articulation au repos, afin d’augmenter l’efficacité de l’infiltration. En général, on ne dépasse pas plus de trois à quatre infiltrations par articulation et par an.