En l’absence d’ovulation, celle-ci peut être provoquée par des médicaments oraux ou injectables.
70% des patientes présentant des ovaires micropolykystiques, qui sont responsables de la majorité des troubles de l’ovulation, répondent au citrate de clomifène administré par voie orale. Une perte de qualité de la glaire cervicale, la rendant moins perméable aux spermatozoïdes s’observe parfois avec ce traitement. C’est pourquoi, les médecins peuvent proposer d’y adjoindre des œstrogènes.
En cas d’échec, ce sont les hormones normalement sécrétées par l’hypophyse pour stimuler les ovaires, appelées gonadotrophines, en injections sous-cutanées, qui sont utilisées pour stimuler la croissance des follicules ovariens contenant les ovocytes.
Lorsque l’origine du trouble de l’ovulation se situe dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus, il est également possible d’utiliser une pompe, sous forme de boîtier portable programmé, délivrant de la GnRH, une hormone normalement sécrétée par l’hypothalamus. Ce traitement permet de restituer le cycle physiologique normal.
Dans certains cas, la stimulation ovarienne difficile et longue, ne permet pas d’obtenir la maturation d’un seul ou de maximum deux follicules, ou n’apporte pas la solution au trouble de fertilité du couple. Le recours à des traitements de fertilité plus invasifs tels que la FIV (Fécondation In Vitro) s’avère alors nécessaire.
Des échographies et des dosages hormonaux sanguins permettent de contrôler la croissance des follicules au sein des deux ovaires et le nombre d’ovocytes en développement. L’objectif est d’éviter la maturation de plus de 2 ovocytes en même temps afin d’éviter le risque de grossesse multiple. En effet, la production de 2 ovules risque de signifier 2 fécondations par 2 spermatozoïdes et donc de faux jumeaux.
De la même manière que les ovaires, les testicules doivent être stimulés par une glande située à la base du crâne, appelée l’hypophyse pour produire des spermatozoïdes. En l’absence d’hormones hypophysaires stimulant la production de spermatozoïdes, celle-ci peut être provoquée par des injections sous la peau de gonadotrophines, c’est-à-dire des hormones manquantes. Il s’agit généralement de traitements de longue durée dont le succès et la rapidité de réponse sont fonction de la cause de ce déficit hormonal.
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Anne-Marie, 42 ans
Pr A. Delbaere, Chef de Clinique de la Clinique de Fertilité de l’Hôpital Érasme.
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