À la fin des années 80, les scientifiques ont démontré que l’hyperactivité de ce gène HER2 était liée à une forme plus agressive de cancer du sein. De nombreuses études ont été menées pour mieux comprendre son action et surtout pour trouver des traitements efficaces. Il est donc important d’avoir des techniques fiables pour détecter la présence de récepteurs sur les cellules cancéreuses.
Il y a deux méthodes pour déterminer si la tumeur est HER2 positive:
Cette technique est réalisée par l’anatomopathologiste. Il s’agit d’une technique de coloration utilisant un anticorps qui se lie à la protéine HER2. Cette liaison entraîne une réaction chimique qui colore la surface des cellules qui présentent le récepteur HER2. La présence et l’intensité de la coloration sont analysées au microscope.
Cette technique est réalisée par l’anatomopathologiste. C’est une technique moléculaire qui utilise une sonde, par exemple fluorescente (FISH) dirigée contre la partie du chromosome qui contient le gène HER2, à savoir le chromosome 17. Cette technique est plus longue, plus difficile et plus coûteuse mais elle est standardisée et n’est pas liée à l’interprétation subjective.
La confirmation de la surexpression du gène HER2 n’est donc pas toujours simple et peut prendre du temps. Parfois, votre médecin débutera le traitement de chimiothérapie avant la confirmation définitive car le traitement ciblé est souvent placé après les 3 ou 4 premières cures de chimiothérapie.
Sa détermination fait partie du diagnostic du cancer du sein. En cas de récidive, une biopsie de la métastase est souvent primordiale. En effet, il faut rechercher à nouveau la présence des récepteurs car ils peuvent être différents lors de la rechute. Cela peut complètement changer la démarche thérapeutique. Dans certains cas, la tumeur devient HER2 positive ce qui implique l’utilisation des traitements ciblés et augmente fortement les chances de réponse aux traitements.
Les résultats d’une nouvelle étude scientifique constituent une avancée dans l’élaboration d’un traitement adapté au stade précoce du cancer du sein HER 2 positif.
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Pr Hannelore Denys, chef de clinique d’oncologie UZ Gent
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