Il existe une prédisposition familiale dans la dépression. Les enfants de personne dépressive ont 1,5 à 3 fois plus de risque de développer une dépression par rapport à la population générale. La prédisposition familiale est-elle d'ordre génétique ou éducationnel? Ces deux facteurs coexistent.
Les femmes ont deux fois plus de risque de développer une dépression que les hommes. Les raisons de cette différence ne sont pas connues. Causes génétiques, hormonales, éducationnelles? En ce qui concerne les hommes, le célibat, l'avancement en âge, l'absence de travail, l'existence d'une autre maladie associée, l'isolement social sont autant de facteurs favorisants l'apparition de la dépression.
Pour les femmes, les régimes et les médications telles que les coupe-faim jouent un rôle indéniable.
Les causes de la dépression ne sont encore que partiellement connues. Le cerveau est constitué de plusieurs milliards de neurones qui "communiquent" entre eux par l'intermédiaire de substances chimiques, les neurotransmetteurs. Lors d'une dépression, le fonctionnement de l'un ou plusieurs de ces neurotransmetteurs est altéré, générant ainsi une atteinte du fonctionnement des "circuits cérébraux". Parmi ceux-ci: la sérotonine, la noradrénaline, la dopamine.
Certaines modifications du fonctionnement cérébral lors du sommeil peuvent être mises en évidence par un examen appelé électroencéphalogramme du sommeil (ou polysomnographie ou plus simplement laboratoire du sommeil). Ces modifications peuvent être des "marqueurs" d'une dépression.
Grâce à certaines techniques radiologiques récentes (imagerie fonctionnelle), on a pu détecter chez les dépressifs une baisse d'activité dans les régions antérieures du cerveau (cortex préfrontal).
Certains événements pénibles ou l'accumulation de ceux-ci peuvent favoriser l'éclosion d'une dépression chez certaines personnes prédisposées. Cependant, la dépression n'est pas toujours la conséquence d'un événement traumatisant, elle peut parfois en être la cause. Le divorce, par exemple, peut déclencher une dépression mais aussi en être la conséquence.
Il faut aussi différencier événements récents et événements anciens (le vécu dans l'enfance et l'adolescence). En effet, les traumatismes de la petite enfance jouent un rôle important dans le développement, à l'âge adulte, d'une vulnérabilité à la dépression. Ils laissent le plus souvent une empreinte, une carence affective, qui auront des répercussions à l'âge adulte.
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