Il existe dans l’environnement une multitude de susbtances potentiellement allergènes. Lorsqu’elles sont inhalées ou mises en contact avec la peau fragile d’une personne atopique, ces substances peuvent s’introduire dans leur organisme, activer leur système immunitaire, déclencher une cascade d’inflammations et entraîner des poussées d’eczéma. Il est important d’identifier ces allergènes et, dans la mesure du possible, de les éviter.
Rédigé par Aude Dion, journaliste santé Article réalisé avec la collaboration du Pr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques Universitaires Saint-Luc
L’apparition de la dermatite atopique s’explique d’abord par une prédisposition génétique généralement transmise de manière héréditaire. On retrouve très souvent des antécédents de la maladie dans la famille de la personne atteinte. Ainsi, chez plus de deux tiers des enfants qui développent une dermatite atopique, l’un des parents présente également un signe d’atopie (survenue de poussées d’eczéma au cours de l’enfance, par exemple). Mais cette composante héréditaire ne semble pas expliquer à elle seule le développement de la maladie. Son évolution est ensuite influencée par des facteurs environnementaux, comme l’exposition aux poils d’animaux, à la poussière ou aux pollens… Autant d’allergènes potentiels auxquels le système immunitaire des personnes atopiques devient hypersensible.
Article rédigé par Aude Dion, journaliste santé, en collaboration avec le Pr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Outre les allergènes auxquels le patient a développé une sensibilité, une série de facteurs peuvent déclencher ou exacerber une poussée de dermatite atopique. Schématiquement, il s’agit de tout ce qui peut aggraver la sécheresse cutanée ou irriter la peau, comme:
Les poussées de dermatite atopique peuvent aussi être favorisées par le stress, le tabagisme (passif et actif), ainsi que par certaines infections virales et bactériennes (l’herpès ou le staphylocoque doré, par exemple).
Normalement, la peau joue un rôle de protection naturelle contre les agressions extérieures (bactéries, virus, poussières…). Mais chez les personnes dites «atopiques», ce...
Lire la suiteMaud, 33 ans
Prof. Dominique Tennstedt, Dermatologue aux Cliniques Universitaires Saint-Luc
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