On ne dispose pas de chiffres précis concernant la fréquence de l’hypophosphatasie. Selon les estimations, la maladie touche 1/100.000 bébés nés vivants.
Au Japon et chez les Mennonites au Canada (une communauté traditionnelle), l’hypophosphatasie est plus fréquente, avec 1/2.500 nouveau-nés. Il s’agit là d’un type particulier de mutation.
La maladie touche autant les hommes que les femmes et s’observe dans tous les groupes ethniques et toutes les régions du monde.
Article rédigé en collaboration avec le Dr Karin Janssen van Doorn, néphrologue, Bruxelles.
L’hypophosphatasie est causée par une mutation du gène responsable de la formation de l’enzyme phosphatase alcaline. Plus de 250 mutations différentes de ce gène ont été répertoriées dans le monde. Les chercheurs ont trouvé une corrélation entre la sévérité des symptômes d’hypophosphatasie et l’activité résiduelle de l’enzyme, qui dépend du type de mutation.
Lorsque les symptômes sont légers, la ou les mutations permettent encore une activité significative de l’enzyme. Lorsque les symptômes sont sévères, il y a souvent plusieurs mutations qui paralysent presque complètement l’activité de l’enzyme. Ce qui explique les différents degrés de sévérité de l’hypophosphatasie, allant de problèmes exclusivement dentaires à des malformations osseuses graves.
Les mutations du gène de la phosphatase alcaline peuvent se transmettre de différentes façons.
Dans les formes modérées d’hypophosphatasie, la transmission peut être autosomique récessive ou autosomique dominante. Une transmission dominante signifie que la maladie apparaît dès que la mutation est présente sur un seul des deux chromosomes. La probabilité de transmission de la mutation - et donc de développer la maladie - pour chaque enfant est de 50% si un des parents est atteint. Cependant, le type de mutation détermine la sévérité des symptômes. C’est la raison pour laquelle une transmission dominante dans une famille n’est pas toujours simple à démontrer.
Article rédigé en collaboration avec le Dr Karin Janssen van Doorn, néphrologue, Bruxelles.
En attendant ce nouveau médicament, qui cible spécifiquement l’hypophosphatasie, les médecins ne peuvent que surveiller les symptôm...
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