La colonoscopie totale consiste à introduire par l'anus un tuyau flexible muni d'une caméra, permettant de voir la muqueuse du gros intestin. En plus de déceler d'éventuelles anomalies, cet examen permet de réaliser des prélèvements du côlon (biopsie) et de retirer des polypes dont la taille est inférieure à 2 ou 2,5 centimètres. On parle alors d'examen thérapeutique. Toute lésion suspecte du côlon doit en effet être prélevée puis analysée au microscope.
La colonoscopie totale nécessite une préparation plus spécifique qu'une colonoscopie partielle. Le patient devra boire, quelques jours avant l'examen, des solutions spécifiques pour nettoyer le côlon et le vider de ses selles. Dans le même but, un régime sans fibres est prescrit trois jours avant l'examen. La colonoscopie totale peut être réalisée en hôpital de jour.
La réalisation d'un colo-CT scan se pratique en insufflant de l'air par une canule placée dans l'anus. Ensuite, des images sont acquises selon le même procédé qu'un scanner. Son rendement est comparable à l'endoscopie. La sensibilité du colo-CT scan est toutefois moindre pour des lésions de moins de 5 millimètres. Il arrive que certains polypes plus petits mais qui peuvent eux aussi devenir cancéreux ne soient pas détectés via cette méthode. De plus, cette technique ne permet pas de réaliser des prélèvements ou des résections de polypes.
Elle présente toutefois l’avantage d’être plus confortable pour le patient, de ne pas nécessiter d’anesthésie et d’être indolore.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Jean-Luc Van Laethem, Chef de clinique du service de Gastroentérologie et Chef de service en Oncologie digestive à l’Hôpital Érasme à Bruxelles.
Une fois le diagnostic établi, un bilan d'extension est réalisé afin de déterminer le stade d'évolution du cancer colorectal. Cette étape est primordiale: elle va orienter la stratégie du traitement.
Le bilan d'extension permet de préciser l'étendue d'un cancer colorectal et le stade tumoral:
Du stade tumoral dépendent les chances statistiques de survie.
Un scanner de l'abdomen, du foie et des poumons est en général pratiqué pour déterminer s'il existe ou pas des métastases. On peut le compléter par un PET-scan. Cet examen permet d'étudier le métabolisme (l'activité) corporel, par l'injection intraveineuse de glucose (sucre) marqué radioactivement. Les cellules cancéreuses ont un métabolisme élevé et ont besoin de consommer beaucoup de glucose. Cet examen permet donc, dans certains cas, de mettre en évidence une activité métabolique anormale de cellules tumorales.
Enfin, une prise de sang et un dosage sanguin de l'antigène carcino-embryonnaire (ACE ou CEA en anglais) sont également demandés. L'ACE est une protéine produite par les cellules tumorales et permet de suivre l'évolution du cancer colorectal. Il s'agit d'un marqueur tumoral sanguin.
Dans le cas des cancers du rectum, le bilan est complété par une résonance magnétique du petit bassin et/ou une échographie endorectale (échographie réalisée avec une sonde placée dans le rectum).
Article réalisé en collaboration avec le Pr Jean-Luc Van Laethem, Chef de clinique du service de Gastroentérologie et Chef de service en Oncologie digestive à l’Hôpital Érasme à Bruxelles.
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Dr Luc Colemont, gastroentérologue et directeur de l’asbl Stop Darmkanker
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