La phase d’accélération est une phase de transition durant laquelle la maladie devient instable et plus difficile à contrôler. Elle dure quelques mois en l’absence de traitement.
La phase de transformation aiguë, également appelée crise blastique, marque le passage à une forme plus agressive de la maladie. Elle est caractérisée par la prolifération de cellules immatures dans le sang, en particulier de myéloblastes qui représentent désormais plus de 30% des globules blancs. La moelle osseuse n’est pas épargnée. Les cellules cancéreuses l’ont désormais littéralement envahie et "étouffent" les structures censées produire les autres lignées sanguines.
De nouveaux symptômes apparaissent alors:
En l’absence de traitement, la crise blastique est mortelle en 3 à 6 mois.
Dans certains cas, les cellules immatures peuvent au cours de la phase de transformation aiguë être d’origine lymphoïde.
Article réalisé avec la collaboration du Pr André Bosly, Professeur émérite UCL, service d’hématologie du CHU Mont-Godinne.
La leucémie myéloïde chronique (LMC) connaît trois phases d’évolution. La première d’entre elles est la phase chronique durant laquelle les symptômes sont peu importants. Le but des traitements est alors principalement d’empêcher la maladie de s'aggraver, mais ils permettent également d’atténuer la fatigue. En l'absence de traitement, la leucémie myéloïde évolue vers la phase de transformation aiguë en 3 à 5 ans.
La phase chronique est caractérisée par une prolifération de globules blancs de type granulocytes, matures dans le sang. Mature signifie, que même s’ils sont présents en trop grand nombre, ils remplissent néanmoins leur fonction immunitaire. Dans une moindre mesure, des globules blancs immatures sont également présents dans le sang. Ces derniers devraient, normalement, se trouver uniquement dans la moelle osseuse pour poursuivre leur processus de maturation.
Article réalisé avec la collaboration du Pr André Bosly, Professeur émérite UCL, service d’hématologie du CHU Mont-Godinne.
Les traitements immunosuppresseurs mis en place permettent de limiter le risque de rejet de la greffe de moelle par le système immunitaire.
Par contre, l’agression p...
Lire la suitePr Emérite UCL André Bosly, hématologue au CHU Mont-Godinne<p class="bodytext"/>
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