"J’ai pensé à ma femme, à mes enfants, à tout ce que j’avais construit et tout ce qu’il me restait à faire. Je ne me sentais pas capable d’affronter cette épreuve. Je voulais me débarrasser de cette maladie au plus vite; mais je me suis rapidement rendu compte que ça ne marchait pas comme ça."
Les semaines qui ont suivi ont-elles été difficiles?"Oui, moi qui m’investissais tant dans mon travail, j’ai mis ma carrière entre parenthèses. J’ai eu l’impression de passer à côté de ma vie pendant de longues semaines. Puis, face aux désarrois de ma femme et surtout de mes enfants, Camille et Martin, 13 et 9 ans, je me suis résolu à chercher du soutien. J’ai rencontré un psychologue à la Fondation contre le cancer. Il m’a aidé à passer le cap douloureux du diagnostic et à avancer. J’étais malade, oui, mais grâce aux traitements j’avais encore de longues années devant moi."
Aujourd’hui, 6 ans après le diagnostic, comment vous sentez-vous?"Je me porte plutôt bien. Je suis fier d’avoir tenu la barre. Mais je ne sais pas si j’ai du mérite... Quand je vois mes enfants, je me dis que me battre et avancer est bien la seule chose que j’avais à faire."
"C’était révolutionnaire! Avant l’arrivée de ces nouvelles molécules, la leucémie myéloïde chronique (LMC) tuait en 5 ans – à moins de réaliser une greffe. Aujourd’hui, à peu près 10 ans après le lancement de l’imatinib, une grande majorité des patients qui ont pu bénéficier de ce traitement sont toujours en vie."
Y a-t-il eu d’autres avancées depuis?"De nouveaux inhibiteurs de tyrosine kinase (nilotinib, dasatinib) ont été mis au point. Ils offrent désormais une alternative efficace lorsque des résistances à un traitement apparaissent. Une nouvelle molécule, le posatinib, est d’ailleurs en cours d’essai. Elle a donné des premiers résultats prometteurs dans des formes de leucémie qui présentaient une mutation résistante appelée T315I. À part la greffe de moelle, nous n’avions jusqu’à maintenant aucune solution pour ces formes de la maladie."
Des essais sont également en cours concernant d’éventuelles interruptions de traitement..."Oui, en effet. Ces études portent sur des patients sous traitement en rémission cytogénétique complète - le chromosome de Philadelphie n’est plus détectable à l’analyse génétique – depuis plus de 2 ans. Les chercheurs ont constaté que lorsque le traitement est interrompu, ces patients ont 1 chance sur 2 de ne faire aucune rechute. Ce qui laisse penser que les inhibiteurs de la tyrosine kinase pourraient avoir un effet à plus long terme."
Les traitements immunosuppresseurs mis en place permettent de limiter le risque de rejet de la greffe de moelle par le système immunitaire.
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