Un température de la chambre trop élevée, des voisins bruyants ou un conjoint qui ronfle peuvent ruiner le sommeil de bien des gens. Le travail en horaire décalé ou de fréquents voyages occasionnant un effet "jet lag" (syndrome lié à un décalage horaire de minimum cinq heures) sont également à éviter.
Le café, l'alcool et la cigarette doivent être bannis au moins trois heures avant de se coucher. Tout comme les repas trop copieux, l'exercice physique et les activités particulièrement stimulantes.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Daniel Neu du Laboratoire du Sommeil du CHU Brugmann.
Les études montrent qu'environ 10% de la population souffre de véritable insomnie. Les différences de sexe et d'âge entrent en jeu dans l'apparition des troubles du sommeil.
Ainsi en Belgique, 23% des femmes se plaignent d'insomnie, contre 17% des hommes (1).
Les variations hormonales du cycle menstruel ou la ménopause, qui ont un impact négatif sur le sommeil, expliquent sans doute cette différence liée au sexe. Cependant, celle-ci tend à s'estomper si on évalue la qualité du sommeil de manière plus large: 35% des femmes et 32% des hommes se disent insatisfaits de leur sommeil (2). Et si seulement 15% des jeunes de 15 ans et plus ne dorment pas bien, ce chiffre monte à 25% chez les plus de 75 ans. En effet, les personnes âgées ont tendance à avoir un sommeil plus léger et de moindre qualité que les jeunes adultes. De plus, elles prennent souvent des médicaments dont les effets peuvent avoir une influence néfaste sur le sommeil.
(1)Bayingana K, Demarest S, Gisle L et al. Enquête de santé par interview, Belgique, 2004, Institut Scientifique de Santé Publique. www.iph.fgov.be.
(2)Neu D, Mairesse O, Hoffmann G, Valsamis JB, Verbanck P, Linkowski P, Le Bon O. Do 'sleepy' and 'tired' go together, Rasch Analysis of the Relationships between Sleepiness, Fatigue and Nonrestorative Sleep Complaints in a Nonclinical Population Sample. Neuroepidemiology 2010;35:1,11.
L'anxiété et la dépression engendrent ou entretiennent souvent de l'insomnie. On estime que près d'un tiers des personnes qui se rendent dans une clinique du sommeil présentent des symptômes anxieux et/ou dépressifs. Mais l'insomnie chronique peut aussi être à l'origine de tels états émotionnels. En matière d'insomnie, il n'est donc pas toujours simple de distinguer les causes des conséquences. Cette distinction est pourtant indispensable car une vraie dépression (syndrome dépressif majeur) doit être soignée à l'aide d'un traitement spécifique, à savoir, entre autres, des antidépresseurs.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Daniel Neu du Laboratoire du Sommeil du CHU Brugmann.
L'insomnie peut être la conséquence d'une pathologie existante. Sans être exhaustif, on peut citer les problèmes gastriques, rhumatologiques, neurologiques ou pulmonaires comme causes éventuelles d'un mauvais sommeil.
Généralement, c'est la douleur ou l'inconfort lié à ces pathologies qui altère la qualité du sommeil. Dans le cas des maladies rhumatismales inflammatoires, les douleurs articulaires sont essentiellement nocturnes, contrairement à l'arthrose où elles sont présentes au mouvement. En cas de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), c'est l'essoufflement qui peut causer des insomnies.
Le syndrome des apnées du sommeil constitue une menace pour la santé du ronfleur sévère. Les personnes qui en souffrent sont souvent en surpoids. Pendant la nuit, elles vont faire des arrêts respiratoires de plus ou moins longue durée, à l'origine d'une chute du taux d'oxygène sanguin et de micro-réveils nocturnes. Avec comme conséquences une somnolence durant la journée et une incapacité à rester suffisamment vigilant ou même éveillé dans certaines situations: au volant, en lisant, devant la télévision...
A plus long terme, ces apnées du sommeil peuvent avoir des conséquences graves: augmentation du risque de maladie cardiovasculaire, d'hypertension artérielle, etc.
Le syndrome des jambes sans repos (appelé aussi impatiences ou encore restless legs syndrom en anglais) se caractérise par l'apparition de sensations désagréables et difficiles à décrire dans les jambes et les pieds en posistion couchée, voire assise. En d'autres termes, dès que la personne veut dormir, elle ressent de curieuses sentations dans les jambes qui l'obligent à bouger celles-ci ou à se relever. Autant dire que le sommeil en est très perturbé.
Ce syndrome s'accompagne souvent de brefs mouvements de flexion des pieds ou des genoux. Ces mouvements sont involontaires et réveillent parfois le patient. C'est ce qu'on appelle les mouvements périodiques du sommeil.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Daniel Neu du Laboratoire du Sommeil du CHU Brugmann.
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