"Maman d'une petite fille de deux ans, divorcée et travaillant dans la publicité, autant dire que je suis la caricature de la femme débordée. Le seul moment où je peux souffler, c'est le soir, après avoir couché ma petite Nina. Avant, je cédais alors systématiquement à mes deux vices - cigarettes et verre de vin - et je dézinguais quelques monstres sur mon jeu vidéo préféré. Mais la nuit, impossible de trouver le sommeil. Et l'idée de ne pas être efficace le lendemain à cause de la fatigue m'angoissait terriblement. Je dormais quelques heures puis, en milieu de nuit, à tous les coups c'était l'insomnie. Je restais dans mon lit en essayant de me rendormir coûte que coûte, mais rien n'y faisait."
"Lorsque j'ai consulté un spécialiste du sommeil, j'ai compris que j'avais tout faux. Depuis, j'ai banni les jeux vidéo, la cigarette et l'alcool en soirée. Ce n'est pas facile, mais je tiens bon. À la place, je prends un bon bain avant de me coucher, avec un peu d'huile essentielle de lavande dans l'eau. C'est mon nouveau "petit moment à moi", entièrement consacré à la relaxation. Du coup, je m'endors beaucoup plus facilement. Et si une insomnie survient durant la nuit, j'allume la lampe de chevet, je prends un comprimé à base de valériane et je lis un peu de poésie. Il ne faut pas un quart d'heure avant que je tombe endormie!"
Article réalisé en collaboration avec le Dr Daniel Neu du Laboratoire du Sommeil du CHU Brugmann.
"Cécile, ma femme, était souvent réveillée par mes terribles ronflements. Rien à voir avec un tranquille ronron. Selon elle, c'était presque aussi fort que le bruit d'un avion à réaction. Et il n'y avait pas qu'elle qui était embêtée. Le matin, j'étais toujours fatigué. Et devant le journal, la télévision ou au volant, je ne pouvais pas m'empêcher de m'endormir. J'ai donc décidé de passer des examens dans une clinique du sommeil. Et là, le verdict est tombé: je souffrais d'apnées du sommeil. Le médecin m'a dit qu'il s'agissait d'un affaissement de l'arrière-gorge, lequel provoquait un arrêt du passage de l'air. Apparemment, mon surpoids était à l'origine de mes problèmes d'apnées du sommeil."
"Le médecin m'a aussi expliqué que si j'étais si fatigué en journée, c'est parce que ces apnées du sommeil provoquaient chaque fois des chutes du taux d'oxygène dans le sang et des micro-réveils. Ces micro-réveils ne durent que quelques secondes mais comme j'en avais en moyenne 30 par heure, mes nuits n'étaient pas si complètes que ça. Aujourd'hui, j'utilise un masque nasal pour dormir. Celui-ci délivre un flux d'air continu durant la nuit, ce qui empêche l'abaissement de mon arrière-gorge. Cécile a retrouvé le sommeil et moi, je n'ai plus de coups de pompe en journée."
Article réalisé en collaboration avec le Dr Daniel Neu du Laboratoire du Sommeil du CHU Brugmann.
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